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Fonds d’aide au relogement d’urgence (FARU)

N° 2011-01 / A jour au 24 octobre 2024

CGCT : L.2335-15 /  loi n° 2015-1785 du 29.12.15 de finances pour 2016 : art. 169 / loi n° 2019-1479 du 28.12.19 de finances pour 2020 : art. 251 / loi n° 2020-1721 du 29.12.20 de finances pour 2021: art. 254 / décret n° 2020-1099 du 29.8.20 / CGCT : D.2335-17 à D.2335-22 / décret n° 2024-943 du 14.10.24 / circulaire du 3.5.12

Le Fonds d’aide au relogement d’urgence (FARU) a été créé en 2006, pour une durée de cinq ans (loi n° 2005-1719 du 30.12.05 de finances pour 2006 : article 39). 

Ce fonds est destiné à apporter une aide financière aux communes, aux établissements publics locaux compétents ou aux groupements d'intérêt public compétents, qui prennent en charge, soit l’hébergement d’urgence ou le relogement temporaire de personnes occupant des locaux présentant un danger pour leur sécurité ou leur santé, soit la réalisation de travaux interdisant l’accès à ces locaux.

Le fonds avait été prolongé en 2016 pour une période allant jusqu’au 31 décembre 2020 (loi n° 2015-1785 du 29.12.15 de finances pour 2016). La loi de finances pour 2021 l’a, à nouveau, prolongé de cinq ans jusqu’au 31 décembre 2025.

Les modalités de fonctionnement du fonds ont été précisées par décret (décret n° 2020-1099 du 29.8.20). Elles sont inscrites au Code général des collectivités territoriales (CGCT : D.2335-17 à D.2335-22). 

La liste des bénéficiaires est la suivante : les communes, les Établissements publics locaux (EPL) compétents et les Groupements d’intérêt public (GIP) compétents. Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) et les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sont donc éligibles au bénéfice d'une subvention FARU.

Les locaux concernés, qui présentent un danger pour la santé ou la sécurité des occupants, doivent avoir fait l’objet d’une ordonnance d’expulsion, ou d’un ordre d’évacuation. 

Ce fonds permet également d’accorder des aides financières pour mettre les locaux hors d'état d'être utilisables.

En principe, le fonds est destiné à apporter une aide financière pour une durée maximale de six mois. Cependant, le préfet de département peut désormais, à titre exceptionnel, en prolonger le délai (décret n° 2024-943 du 14.10.24).

Les propriétaires de ces logements ou immeubles restent tenus au remboursement à la collectivité du coût des travaux et des frais de relogement ou d’hébergement réalisés par substitution (CCH : L.511-16 et L.511-17). 

Les taux de subvention applicables restent ceux figurant dans la circulaire du 3 mai 2012 (75 % et 100 %), selon la nature des opérations.

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